Six mille neuf cents, c’est le nombre de contrats d’alternance signés en 2019 dans le secteur bancaire[1] ! À lui seul, le Crédit Mutuel recrute chaque année 1 300 alternants et 80 % d’entre eux se voient ensuite proposer un CDI[2]. Il faut dire que le milieu de la banque est particulièrement stable. Le CDI y est largement répandu et la plupart des salariés restent fidèles aux établissements bancaires tout au long de leur carrière.

Une fidélité qui s’explique en partie par l’importance que les banques accordent à la formation des équipes. À travers cet accompagnement personnalisé, elles entendent évoluer au plus près des aspirations de leurs collaborateurs en facilitant les évolutions professionnelles vers les innombrables métiers que propose le secteur. Au Crédit Mutuel, par exemple, le budget de la formation représente pas moins de 5,5 % de la masse salariale (contre 2 à 3 % dans le reste de l’économie).

Fiona Deleersnyder était justement en formation interne quand nous l’avons contactée. Recrutée par l’agence Crédit Mutuel de Leers, près de Lille, à l’issue de son alternance, elle a pris le temps de répondre à nos questions sur son parcours et sur ses perspectives professionnelles.

Fiona, vous voilà conseillère commerciale auprès des particuliers, qu’est-ce qui vous a menée à ce métier ?

Le contact client avant tout. Recevoir les clients, écouter leurs projets et les aider à les concrétiser, c’est ce qui me plaît. La dimension commerciale est également importante. Il faut être proactif sur son portefeuille pour proposer aux clients des solutions adaptées à leurs besoins. Il y a une part de challenge qui est très stimulante.

Pour en arriver là, vous avez suivi un cursus 100 % banque ?

Oui, j’ai commencé par un BTS Banque à l’EIC de Tourcoing, puis j’ai poursuivi par une Licence Professionnelle Banque, assurances, finance à la Catho de Lille. Normalement, après une licence, on est apte à être embauché, mais j’ai préféré poursuivre mes études avec un master 1 et un master 2 Management des banques afin de pouvoir évoluer plus rapidement ensuite.

Quelle était la part de l’alternance dans votre formation ?

J’ai effectué trois ans d’alternance, en licence et en master. En licence, j’étais en cours le lundi et le mardi et en entreprise le reste de la semaine. En master, j’alternais deux semaines de cours et deux semaines en entreprise.

Pour vous, l’alternance était incontournable ?

Oui, car c’est important pour les banques. Une alternance, c’est plus long et plus professionnalisant qu’un stage et à la fin de l’alternance, on est autonome sur notre poste et on connaît tous les process internes. Par rapport à quelqu’un qui vient d’un master classique, ça fait la différence.

Et puis l’alternance a d’autres avantages. Les frais de scolarité sont pris en charge par l’entreprise et on perçoit une rémunération. Ça permet de payer son loyer et d’être plus autonome. Finalement, l’alternance, c’est devenir autonome sur tous les plans : professionnel et personnel.

Vous avez effectué votre alternance au Crédit Mutuel, comment s’est passée votre rencontre avec la banque ?

C’était dans le cadre de mon BTS, lors d’entretiens professionnels avec plusieurs banques. Ça s’était super bien passé avec le Crédit Mutuel, j’avais un bon feeling avec la personne, je la sentais humaine. Et c’est quelque chose que j’ai retrouvé en entreprise. Les collègues étaient à l’écoute, j’ai vraiment été accompagnée dans la réussite de mon alternance. Et puis, concernant la relation client, j’apprécie qu’en tant que banque mutualiste, on privilégie d’abord le conseil plutôt que la vente à tout prix.

Parlez-nous de votre quotidien en alternance.

J’étais accompagnée par un tuteur. On faisait le point ensemble sur mon projet et sur mes missions. J’ai pu mettre en application ce que j’apprenais en cours, mais aussi développer de nouvelles aptitudes. Au fur et à mesure, on prend confiance en soi, on monte en compétence et on acquiert plus de responsabilités. Au début, je m’occupais de l’accueil client, puis j’assistais mon tuteur dans ses rendez-vous et enfin, j’ai mené les rendez-vous toute seule. J’ai également touché à d’autres problématiques en réalisant des missions spécifiques sur des secteurs tels que l’immobilier ou la télésurveillance, dans lesquels le Crédit Mutuel est présent.

Donc l’alternance est un vrai tremplin professionnel…

Totalement. Je suis au Crédit Mutuel depuis 2016, on a tissé une relation de confiance. La banque a suivi ma formation et m’a fait évoluer pour ensuite me recruter. C’est l’esprit de l’alternance. Et ça vaut pour tous les métiers de la banque.

Vous avez terminé votre alternance, mais vous n’en avez pas encore terminé avec les formations, car le Crédit Mutuel forme ses salariés tout au long de leur carrière…

Oui, cette semaine j’étais en formation sur les crédits à la consommation. J’ai aussi eu une formation sur la gestion des risques à la rentrée. Ces formations internes sont très importantes, elles nous donnent les clés pour pouvoir évoluer.

Justement, comment voyez-vous l’avenir ?

Il y a beaucoup de métiers qui me plaisent et puis les professions évoluent tellement qu’il y a peut-être d’autres métiers qui me plairont un jour. Le poste de conseiller commercial pour professionnels correspond à mon bagage, j’apprécie aussi le poste de chargé de développement.

Le chargé de développement intervient sur plusieurs agences pour accompagner les conseillers dans leurs rendez-vous. Il est également expert en immobilier et c’est quelque chose qui m’intéresse. Le Crédit Mutuel a des partenariats avec de nombreux promoteurs et a accès à des programmes intéressants. Lorsqu’un conseiller détecte un besoin immobilier chez un client, le chargé de développement intervient en appui pour lui proposer un programme immobilier et l’accompagner dans son projet.

[1]. Association Française des Banques (AFB), chiffre 2019
[2]. Crédit Mutuel, chiffre 2020